sur Os 2, 16-25 ou 1Co, 7, 25-40
T’adorer, Seigneur

Une sœur ermite
Le buisson ardent de la prière, p. 220s

T’adorer, Toi, le Tout-Amour, le Très-Beau, le Merveilleux, Toi, Trinité-Sainte et indivisible, parce que soudée d’amour, n’étant que d’amour.
T’adorer avec ta Puissance à Toi, dans le Fils, par la seule force de l’Esprit, comme la moindre de tes créatures, ne pouvant vivre que par ta Vie à Toi, n’ayant rien en elle-même pour subsister seul, ayant tout perdu pour te retrouver enfin et n’être plus séparée de Toi, inutile pour le monde, perdue pour son règne.
T’adorer pénétrée de ton Silence et de Paix, tels que Tu veux bien les inscrire, de jour en jour, au fond de mon être.
Seule face à Toi, sans cesse, au cœur du jour et de la nuit, au cœur du monde et des hommes.
T’adorer sans cesse, me tenant là devant Toi, simplement, comme la seule œuvre que je doive accomplir : œuvre uniquement de foi, d’espérance et d’amour, comme ma seule raison d’être, pénétrant ma vie et mon être pour que je ne sois plus qu’adorante.
T’adorer en dépit de tout, ne cherchant que ton Visage au-delà de toutes choses, pour que la nuit même devienne Lumière, car il n’est plus un instant où je ne puisse être sûre que c’est bien là ta Volonté sur moi que Tu me mènes ici ou là.
T’adorer pour connaître l’immensité de ton amour
T’adorer pour retrouver en ton Cœur, dans une connaissance d’amour toujours plus grande, tous les hommes, toutes leurs souffrances, toutes leurs joies et toutes leurs soifs, pour me retrouver en ton cœur plus que jamais au cœur de l’Eglise, Visage d’amour de Toi, Dieu-Trinité, Corps du Ressuscité, Souffle pentecôstal, Gloire du Père, pour me retrouver en son unité et la connaître plus profondément encore, et connaître aussi ses souffrances, ses déchirements, ses recherches, ses aspirations et ses démarches, parce que connaissant ton Cœur à Toi, ton amour même.