L’abbaye de Tournay

L’abbaye de Tournay

L’accueil monastique

Toutes les personnes qui arrivent au monastère seront reçues comme le Christ, car lui-même dira un jour :

« J’ai demandé l’hospitalité, et vous m’avez reçu ». Saint Benoît

 
  • Hôte d’un jour.
  • Hôte de plusieurs jours (maximum 1 semaine)
  • L’Hôtellerie est ouverte toute l’année.
  • La communauté accueille tous ceux qui sont à la recherche de Dieu.
  • Si vous le désirez, vous pouvez demander l’aide d’un frère.
  • Vous pouvez participer à la prière des frères.
N’hésitez pas à nous contacter par courriel à l’adresse : hotellerie@abbaye-tournay.com
 
Téléphone de l’hôtellerie : 05 62 35 28 43
 
 
Si vous souhaitez nous aider,
vous pouvez faire un don à :
 
La Fondation des Monastères,
14 Rue Brunel – 75017 PARIS,
 
site :  fondationdesmonasteres.org
 
en précisant le nom de la communauté que vous souhaitez soutenir.
Un reçu fiscal vous sera envoyé.
 

Sa communauté

A Madiran, au nord des Hautes-Pyrénées, aux confins des Pyrénées-atlantique, du Gers et des Landes, un prieuré, dédié à Notre-Dame, avait été fondé au XIème siècle par l’Abbaye quercynoise de Marcilhac, abandonné depuis le XVIIème siècle. Au début des années 1930, sollicité par les propriétaires de ce prieuré, les moines de l’abbaye d’En Calcat, dans le Tarn, acceptent d’y faire revivre la vie monastique. De l’ancien prieuré, il ne reste que l’église romane, devenue église paroissiale après la Révolution, ainsi qu’un bâtiment en ruines qui est restauré pour accueillir la nouvelle communauté.

Les premiers moines arrivent par petits groupes à partir de 1934. Ils restent dépendants d’En Calcat jusqu’au 2 octobre 1939, date à laquelle un décret du Père Abbé général donne à Madiran le statut de Prieuré autonome.

Concrètement cette décision ne prend effet que deux années plus tard, quand la petite communauté, dispersée par la guerre, peut se regrouper à nouveau. Un Noviciat est ouvert en juillet 1941. Très vite les novices affluent, nombreux. 

Avec beaucoup d’habileté, toute la place disponible est investie, une trentaine de cellules sont installées sous les combles, sans isolation… ; le prieuré exigu devient vite trop petit : la construction d’un nouveau monastère est envisagée. Madiran, pays de vignobles, manque d’eau à l’époque ; le village est excentré, loin des moyens de communication… Le transfert est décidé.

Après bien des recherches, un terrain de cinq hectares, bordant la rivière de l’Arros, est trouvé à Tournay, à une trentaine de kilomètres de Lourdes. Le 2 juillet 1951, le premier coup de pioche du nouveau monastère est donné solennellement par Mgr Théas, évêque de Tarbes et Lourdes.

 

 Un an après, le premier bâtiment, l’aile ouest, accueille les moines pour la célébration de la messe conventuelle le dimanche 10 août 1952.

Après le premier bâtiment, l’hôtellerie est achevée en 1955, l’église abbatiale consacrée le 2 octobre 1958, l’aile est terminée en 1964. Mais déjà la communauté a envoyé des frères fonder une petite communauté au Brésil, au sud, à Curitiba ; cette fondation s’est déplacée, en 1977, au centre du Brésil, à Goiás, à 250 kilomètres à l’Ouest de Brasilia.

La vie au monastère aujourd’hui

Le monastère est situé dans une boucle de l’Arros ; aussi, pour y accéder, le visiteur franchit la rivière sur un pont en bois, opérant ainsi une rupture : « passez sur l’autre rive », demande le Seigneur à ses disciples ; cette réalité toute simple dit ce que veut être toute abbaye : un lieu de communion et de désert, un lieu de solidarité et de solitude.

Cinq fois par jour, les moines se retrouvent tous ensemble dans l’église pour prier : la prière du matin (Les Laudes), l’Eucharistie, la prière du milieu du jour, la prière du soir « vêpres », enfin l’Office des lectures (les Vigiles). Les moines ont aussi des temps de prières personnelles dans la journée et un long temps de lecture, qu’ils appellent Lectio Divina : une lecture savoureuse, méditée, de la Parole de Dieu puisée principalement dans la Bible, mais aussi à travers les auteurs spirituels chrétiens, lesquels n’ont pas manqué durant les deux mille ans de christianisme.

Plusieurs fois dans la semaine, les moines se retrouvent dans la salle du Chapitre, d’une part pour écouter l’enseignement du Père Abbé, leur supérieur, et d’autre part pour des échanges fraternels, lesquels peuvent aboutir à des votes en vue de prendre des décisions communautaires.

Le reste de la journée, les frères vaquent aux différents services nécessaires à la vie concrète du monastère (cuisine, ménage, comptabilité, formation des novices, infirmerie), et travaillent dans l’atelier de confiserie (fabrication de pâte de fruits, pâte de fruits enrobée, de chocolat) et dans la librairie religieuse. Ces produits sont vendus dans notre magasin, avec d’autres provenant de divers monastères.

Les moines, « séparés de tous, mais unis à tous », accueillent, dans la mesure de leurs possibilités tous ceux qui se présentent à la porte du monastère « comme s’ils étaient le Christ lui-même ». Ainsi, les hôtes peuvent rester une ou plusieurs journées, jusqu’à une semaine, participer aux différentes prières communes, demander l’aide d’un frère. Le monastère organise chaque années des retraites, des sessions, des recollections, des initiations à la lecture de la Bible selon différents niveaux, ainsi que des réunions « d’Oblats », tiers-ordre monastique attaché à une communauté.

Sa prière

 

 

6 h 20 : Au lever du jour, l’Office des Laudes rassemble la communauté pour chanter la louange du Christ ressuscité, Lumière du monde.

 

 

9 h 00 en semaine,

10 h 00 le dimanche : Au milieu de la matinée, la communauté célèbre l’Eucharistie du Seigneur

 

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12 h 00 : L’Office de l’Heure Médiane rassemble la communauté avant l’heure du déjeuner.

18 h 05 : La prière des Vêpres fait écho aux Laudes : la prière se fait plus suppliante en présentant à Dieu le poids du jour qui s’achève, ainsi que les peines et les joies de tous nos frères en humanité.

21 h 00 : Nous entrons dans la nuit avec l’office des Vigiles qui dit notre désir et notre attente du Christ qui nous invite à veiller pour son retour.