Ezéchiel 20, 27-44
La Musique sacrée
Vatican II
Sacrosanctum Concilium, n° 112s
La tradition musicale de l’Eglise universelle a créé un trésor d’une valeur inestimable qui l’emporte sur tous les autres arts, du fait surtout que, chant sacré lié aux paroles, il fait partie intégrante de la liturgie solennelle.
Certes, le chant sacré a été exalté tant par la Sainte Ecriture que par les Pères de l’Eglise et par les Pontifes romains ; ceux-ci à une époque récente ont mis en lumière de façon plus précise la fonction ministérielle de la musique sacrée dans le service divin.
C’est pourquoi la musique sacrée sera d’autant plus sainte qu’elle sera en connexion plus étroite avec l’action liturgique, en donnant à la prière une expression plus suave, en favorisant l’unanimité, ou en rendant les rites sacrés plus solennels. Mais l’Eglise approuve toutes les formes d’art véritable, si elles sont dotées des qualités requises ; elle les admet dans le culte divin.
Le saint Concile conserve donc les normes et les préceptes de la tradition et de la discipline ecclésiastique, en considérant la fin de la musique sacrée, qui est la gloire de Dieu et la sanctification des fidèles.
Les musiciens, imprégnés d’esprit chrétien, comprendront qu’ils sont appelés à cultiver la musique sacrée et à accroître son trésor. Ils composeront des mélodies qui présentent les marques de la véritable musique sacrée et qui puissent être chantées non seulement par les grandes schola, mais qui conviennent aussi aux petites, et favorisent la participation active de toutes l’assemblées des fidèles.
Les textes destinés au chant sacré seront conformes à la doctrine catholique et même seront, de préférence, tirés des Saintes Ecritures et des sources liturgiques.
Le chant religieux populaire sera intelligemment favorisé, pour que dans les exercices pieux et sacrés, et dans les actions liturgiques elles-mêmes, conformément aux normes et aux prescriptions des rubriques, les voix des fidèles puissent se faire entendre.