Ephésiens 4, 1-24

« Jésus est monté aux cieux »

Catéchisme de l’Eglise catholique

La réponse de l’homme à Dieu, Article 6, 659s

 

           Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et Il s’assit à la droite de Dieu (Marc 16,19). Le Corps du Christ a été glorifié dès l’instant de sa Résurrection comme le prouvent les propriétés nouvelles et surnaturelles dont jouit désormais son Corps en permanence. Mais pendant les quarante jours où il va boire et manger familièrement avec ses disciples et les instruire sur le Royaume, sa gloire reste encore voilée sous les traits d’une humanité ordinaire. La dernière apparition de Jésus se termine par l’entrée irréversible de son humanité dans la gloire symbolisée par la nuée et par le ciel où Il siège désormais à la droite de Dieu.

          Cette dernière étape demeure étroitement unie à la première, c’est-à-dire à la descente du ciel réalisée dans l’Incarnation. Seul celui qui est sorti du Père peut retourner au Père : le Christ. Personne n’est jamais monté aux cieux sinon le Fils de l’homme qui est descendu du ciel (Jean 3,13). Laissée à ses forces naturelles, l’humanité n’a pas accès à la Maison du Père, à la vie et à la félicité de Dieu. Le Christ seul a pu ouvrir cet accès à l’homme, de sorte que nous, ses membres, nous ayons l’espérance de le rejoindre là où, notre Tête et notre Principe, nous a précédés.

          Moi, une fois élevé de terre, J’attirerai tous les hommes à moi (Jean 12, 32). L’élévation sur la croix signifie et annonce l’élévation de l’Ascension au ciel. Elle en est le début. Jésus-Christ, l’unique Prêtre de l’Alliance nouvelle et éternelle, n’est pas entré dans un sanctuaire fait de mains d’hommes, mais dans le ciel, afin de paraître maintenant à la face de Dieu en notre faveur (Hébreux 9,24). Christ exerce en permanence son sacerdoce, étant toujours vivant pour intercéder en faveur de ceux qui, par Lui, s’avancent vers Dieu (Hébreux 9,11). Comme, grand-prêtre des biens à venir, Il est le centre et l’acteur principal de la liturgie qui honore le Père dans les cieux.

          Le Christ, désormais, siège à la droite du Père, comme le dit saint Jean Damascène : Par droite du Père, nous entendons la gloire et l’honneur de la divinité, où celui qui existait comme Fils de Dieu avant tous les siècles comme Dieu et consubstantiel au Père, s’est assis corporellement après qu’Il est incarné et que sa chair a été glorifiée.